top of page

Les moyens pédagogiques

La cavalerie

Les stagiaires ont la chance de pratiquer sur 5 vrais chevaux de spectacle. 

Udo est un hongre boulonnais gris né en 2008 et qui toise environ 1m60. En plus de la voltige, il est monté en dressage et se prête aussi à l'attelage et même aux travaux des champs comme le labour ou le hersage. 

Otchao est un hongre percheron gris né en 2008 qui toise aussi 1m70.

Vecchio est un hongre comtois bai né en 2009 qui toise 1m50.

Lucky est un demi-trait comtois croisé frison bai né en 2018 qui toise 1m55.

Jaya est la seule jument de l'écurie, comtoise alezane crins lavés d'1m59 né en 2019.

23905609_905636736252340_910173372552637
IMG_2246.JPG

Le manège

Les cours ont lieu dans un manège circulaire du fabricant français Gilliard, qui a été rehaussé pour permettre la pratique de la voltige.

A l'intérieur, une banquette en bois délimite la piste de 13 mètres de diamètre où évoluent les chevaux.

Le manège permet de pratiquer toute l'année, et par tous les temps.

19553375_2167985773226952_1445430942_n.j

La longe de sécurité, un outil indispensable 

Au plafond, au centre de la charpente, une poulie est fixée, dans laquelle passe la longe de sécurité, à laquelle est reliée la ceinture du voltigeur. Cette longe, tenue par le professeur, est un moyen précieux de pratiquer la voltige à cheval dans des conditions de sécurité maximales.

Ce dispositif évite de tomber à l'extérieur et de passer sous le cheval, en ramenant le voltigeur vers l'intérieur et permet d'alléger les chûtes à l'intérieur.

L'élève peut ainsi oser la recherche du geste correct en confiance.

Poulie 2.JPG

Dans les cours d'acrobatie au sol, nous utilisons la longe double pour certains exercices, elle est prévue pour une évolution linéaire.

La ceinture de l'élève possède deux anneaux sur les côtés. Une corde est fixée à chaque anneau. Les deux cordes coulissent dans deux poulies distantes d'environ deux mètres, fixées à environ 8 mètres du sol.

J'utilise cette longe principalement pour aider l'élève à s'élever dans les sauts sans trop s'épuiser. Comme il fournit moins d'effort, il peut multiplier les « essais »et Cela permet aussi à des élèves moins toniques de s'exercer à des sauts et de préserver leurs chevilles et genoux en allégeant l'atterrissage.

Pour les rotations (saut périlleux avant et arrière), l'élève évite de tomber sur la tête s'il n'a pas assez tourné.

Dans tous les cas, l'aide du longeur permet de ralentir le mouvement, de mieux le décomposer et de comprendre ainsi ses différentes phases.

IMG_2072.JPG

Le tapis de voltige

Chez nous, la voltige est enseignée avec et sans tapis.

Appelé aussi chabraque, ce tapis de feutre couvre le dos et la croupe du cheval.et est maintenu par deux sangles qui se croisent sous le ventre du cheval.

Outil précieux, il offre une plus grande surface d'adhérence.

Il facilite ainsi l'apprentissage de nouvelles figure à l'élève, en même temps qu'il protège le cheval en cas de réceptions lourdes ou à contre-temps.

Il permet aussi d'accroître la sécurité en spectacle, en limitant les risques de glissade et , ce qui offre un certain avantage selon le travail abordé.

Cependant, ce tapis, moins esthétique qu'un cheval nu, atténue la sensation de contact sous les pieds du voltigeur et rend le travail moins subtil. 

C'est pourquoi l'apprentissage se fait ici en partie sans tapis, pour une recherche plus rigoureuse de l'équilibre, sans artifice, ainsi que pour la sensation de communion avec sa monture.

Chabraque.JPG
23795142_905626872919993_263382004012452

Les tapis d'acrobatie

La différence majeure entre la gymnastique et l'acrobatie de cirque réside surtout dans une manière toute autre de puiser l'énergie pour réaliser les figures. Dans une piste en terre, pas de rebond artificiel comme sur un praticable de gymnastique. D'où la nécessité de donner au corps l'élasticité et la légèreté pour amortir les réceptions et de trouver toute l'énergie sans force, en optimisant le poids du corps, en faisant les choses au bon moment. La courbette, par exemple, cette attitude comparable à un arc qui se tend, donnée à l'ensemble du corps, de la pointe des pieds au sommet du crâne est une "prise d'élan" essentielle, efficace et économe que l'on utilise aussi bien en acrobatie au sol qu'à cheval. Une approche plus musicale, plus féline.

C'est pourquoi la piste d'acrobatie est ici une simple allée de tapis de judo, déployée sous le manège le temps de l'atelier.

IMG_2121.JPG
bottom of page